Un développement urbain adapté aux habitants, aux visiteurs et aux entrepreneurs

C. C. : « Les choses bougent beaucoup dans notre commune. La première brique de la nouvelle caserne de pompiers a récemment été posée à ‘t Walletje, et la police va également déménager, ce qui libérera de l’espace sur les sites actuels. Knokke-Heist compte aussi pas mal d’églises. Certaines paroisses seront bien sûr conservées, mais nous examinons avec l’évêché la possibilité de donner une nouvelle affectation à certains édifices. »

C. C. : « Absolument. Les églises Heilige Familie et Sint-Margareta, par exemple, se trouvent sur des sites où nous pourrions avoir un fort impact sociétal. Nous examinerons la dimension participative en collaboration avec un bureau d’études. Les citoyens seront invités à soumettre leurs idées les plus originales, mais toujours dans le respect du passé et de l’architecture authentique. »

C. C. : « Si, et c’est précisément leur point fort. Nous entendons rapprocher les infrastructures des gens. La Heldentoren à Heist, par exemple, insuffle une nouvelle dynamique. Nous entendons faire évoluer les infrastructures de loisirs de la même manière, pour que tant les touristes que les riverains en profitent. Ramskapelle et Westkapelle doivent conserver la convivialité d’un village de polder. Le Zoute a également sa propre identité. Nous œuvrons à l’accessibilité dans le centre commercial, tandis que le quartier Duinenwater offre de nombreuses possibilités sportives et récréatives. »

C. C. : « L’accessibilité financière des logements est une priorité absolue. Knokke-Heist vit du tourisme, mais les personnes qui travaillent dans ce secteur doivent également pouvoir résider dans la commune. Nous constatons qu’il est nécessaire pour la commune de réguler quelque peu le marché de l’immobilier résidentiel, afin de proposer des logements abordables sur notre territoire. Pour les jeunes familles, bien sûr, mais aussi pour les familles recomposées, les personnes célibataires et les jeunes qui se lancent dans la vie. »

C. C. : « Nous procédons de différentes manières. Premièrement, le décret flamand Budgethuren (location conventionnée) est appliqué dans le cadre du projet Heulebrug. D’ici la fin de l’année, 24 logements abordables sortiront de terre dans ce quartier. Ces logements seront mis en location à un prix inférieur au prix du marché, ce qui les rendra abordables pour le groupe cible des familles avec un ou deux enfants.

Deuxièmement, Heulebrug comporte également des projets d’habitat coopératif. Selon ce principe, les habitants versent un apport initial minimal, puis paient une contribution mensuelle. 53 logements de ce type verront le jour, accompagnés d’un jardin commun, de nombreux abris à vélos et d’un foyer ouvert où les habitants pourront boire un verre et faire leur lessive. Nous entendons ainsi créer un sentiment de communauté. Le troisième volet concerne l’agence de location abordable, l’objectif étant de mettre 100 logements en location d’ici la fin de la législature. »

C. C. : « Tout à fait. Ce type de logement est essentiel à nos yeux pour poursuivre le développement de la commune. Les personnes qui travaillent dans le secteur touristique ont généralement un revenu moyen. Elles doivent toutefois pouvoir se loger à proximité de leur lieu de travail. Un travailleur de l’horeca ne fera pas la navette chaque jour entre la Flandre orientale et Knokke-Heist, par exemple. Il en va de même pour les travailleurs du secteur des soins de santé. Nous devons également tenir compte de ce groupe cible. Nous continuons donc à rechercher activement des opportunités de mettre à disposition des logements abordables dans notre commune, afin que les familles puissent continuer à y vivre. »

C. C. : « Les écoles constituaient, en effet, un sujet sensible lors de la dernière législature. Nous avons décidé de conserver les trois réseaux scolaires. Les parents peuvent ainsi choisir le programme qui leur convient le mieux, et chaque quartier dispose d’une école. Le nombre d’écoles mérite toutefois d’être réexaminé. La commune en compte beaucoup, souvent avec des infrastructures vétustes et un nombre restreint d’élèves. Les choses doivent changer.

L’école communale Het Anker se dotera ainsi de nouveaux bâtiments. En attendant, les élèves auront cours dans des conteneurs sécurisés. Du côté de l’enseignement libre, les sites sont disséminés à différents endroits de la commune. Un regroupement pourrait s’avérer judicieux. Le GO! (enseignement communautaire) prévoit quant à lui de construire une nouvelle école pour l’enseignement maternel, primaire, secondaire et pour adultes sur le site inoccupé de la Heistlaan. La commune salue ce type d’initiatives et nous serons ravis de faciliter de tels projets, le cas échéant. »

C. C. : « Ces sites sont des lieux tout trouvés pour mettre en valeur la richesse de notre nature et de notre patrimoine. Saviez-vous que le Zwin était promu auprès des amoureux de la nature dans le monde entier ? Les habitants de Knokke-Heist l’oublient parfois, mais notre parc naturel recèle un énorme potentiel touristique. Notre commune possède aussi un riche patrimoine culturel, que nous nous devons de préserver et de valoriser. Le Zwin constitue déjà une porte d’entrée pour les amoureux de la nature ; nous voulons à présent trouver une porte d’entrée pour attirer les amateurs de culture. »

C. C. : « Exactement. Nous avons beaucoup à offrir et nous voulons attirer les visiteurs en quête de valeur ajoutée. La mer est un pôle d’attraction évident, mais le Zwin est un autre atout indéniable. Les passionnés d’histoire pourront s’immerger dans les récits de guerre de nos multiples petits musées. Les amateurs de culture trouveront leur compte dans nos quelque 80 galeries d’art. Nous participons également au projet Beaufort et de nombreuses œuvres sont exposées dans l’espace public. Le casino constitue un autre atout de taille. Nous allons à présent consulter des experts pour déterminer comment attirer les touristes en nous appuyant sur ces piliers. »

C. C. : « La commune compte aujourd’hui de nombreux hôtels-boutiques, où les familles se trouvent à l’étroit. Quand on voyage avec deux enfants, on a souvent envie de se détendre un peu le soir, une fois que les plus jeunes sont couchés. Les familles avec enfants préfèrent donc généralement louer un appartement ou une villa dans un quartier résidentiel, ce qui peut entraîner des désagréments pour les riverains. »

C. C. : « Oui, les résidences hôtelières peuvent répondre aux besoins actuels des touristes. Pour ce faire, nous avons défini des critères à l’échelle de Knokke-Heist. Nous optons ainsi pour une gestion centralisée, qui permet aux résidents secondaires de posséder un bien dans ces résidences. Leur appartement peut alors être loué lorsqu’ils n’en profitent pas personnellement. Ce système évite l’inoccupation des logements, tandis que les vacanciers sont moins dispersés dans la commune. Ces résidences constituent, en outre, un pied-à-terre idéal pour explorer Knokke-Heist. »

C. C. : « En effet. Ce type de projet est indispensable pour que Knokke-Heist continue d’attirer les touristes en toute saison. Cela permettra d’éviter les creux en hiver et les pics importants en été. Le 1^er mai, par exemple, a été une journée de forte affluence, qui a montré toute l’importance de cette répartition. Il incombe donc à la commune de veiller à ce que la fréquentation reste agréable tout au long de l’année à Knokke-Heist. »

C. C. : « Absolument. Ce développement demande bien entendu du temps et des procédures, mais au cours de cette législature, nous définirons clairement un cap à suivre. »

C. C. : « Nous estimons qu’il est essentiel de clarifier le cap à suivre. Si les promoteurs savent quelle direction la commune entend emprunter, ils peuvent adapter les projets en fonction de cette vision. Nous entendons collaborer avec les promoteurs immobiliers. J’ai l’impression que l’entente n’était pas optimale à la fin de la législature précédente. »

C. C. : « Il me semble important de définir une vision à long terme et de la communiquer clairement à toutes les parties prenantes. Le rôle de la politique s’arrête là. C’est ensuite aux services administratifs de faire leur travail en toute indépendance. La politique ne doit plus intervenir à ce stade, contrairement à ce que nous avons pu voir par le passé. Le collège doit traiter les demandes en toute neutralité, sur la base d’avis et de la législation. Tout cela est également possible aujourd’hui. »

C. C. : « Le Duinenwatermeer ! Je n’habite pas très loin et j’apprécie énormément la convivialité du lieu et les nombreuses infrastructures de loisirs. J’attends aussi avec impatience le nouveau golf. Pour moi, Duinenwater incarne tout le potentiel du développement urbain ; il donne une idée de ce à quoi Knokke-Heist pourrait ressembler à l’avenir. »